Je ne sais pas par où commencer...

Depuis le début de mes essais, je me suis rendue compte que mes règles étaient souvent longues. En général, elles durent 7-8 jours mais il est arrivé qu'elles durent 11 jours. Bref, je me suis un peu alarmée et suis partie consulter une nouvelle gynéco (j'étais en PMI avant). Voici ce qu'elle me déclare :

"C'est bizarre ça en effet Madame... Peut-être une fausse couche anticipée ? hmmmm... Vous avez dit quoi ? Ovulation tardive ? Non, ce n'est pas possible, si vos cycles durent tant de jours, vous n'avez pas pu ovuler à ce moment voyons ! Bon, l'examen avec la sonde ne montre rien d'anormal. Ne stressez pas."

Ok ok ok, je vais suivre le conseil ! Je ressors rassurée, la COOL-ATTITUDE est mon maître-mot.

Deux cycles passent. La petite graine ne s'accroche toujours pas. Et de nouveau, les règles ont duré 9 jours cette fois... Je décide de consulter un nouveau gynéco (en passant, génialissime !) parce que l'autre m'a quand mis le doute sur ses réelles compétences dans le domaine. Et là, la baffe !

Au début tout va bien. Il me fait l'examen avec le spéculum et annonce que j'ai une inflammation du col de l'utérus. En soi, rien de grave car ce n'est pas ça qui peut empêcher une grossesse. Et d'ailleurs, m'explique-t-il, mes règles doivent certainement durer moins de temps, mais elles enflamment le col, d'où un saignement prolongé, non pas de l'endomètre mais du col de l'utérus. En réalité, c'est mon col qui saigne, et non mon endomètre, youpi !

Mais le bonheur a assez duré comme ça pour moi. Il me fait un examen avec la sonde à ultras-sons. Et là, c'est le drame. Tout allait si bien ! Il a fallu qu'il aille observer ces satanées ovaires... Il a compté le nombre de follicules... Le verdict est tombé : "Vous avez le double de follicules dans chaque ovaire. Une femme en a environ 10 par ovaire, vous en avez 19." QUue quuue qqquOI que ça veut direee ?!!!!  "A priori, cela veut dire que vous ovulez très rarement, voire jamais." En gros, je serais une "OPK" = ovaires polykystiques (pour dire que mes follicules ne sortent pas et qu'ils restent dans mes ovaires).

Mes larmes coulent en silence, c'est incontrôlable. C'est pas possible, pas moi ! Je comprends que je fais partie des femmes pour qui le chemin sera véritablement plus long. Maintenant j'en ai la certitude...  Je suis encore sous le choc.

Il m'explique que l'on peut essayer de me faire ovuler en prenant un médicament, a priori du Clomid. Mais qu'avant, il faut avoir la certitude que mes trompes ne sont pas bouchées ou autre anomalie du genre. Du coup, j'ai le droit à la fameuse hystérosalpingographie... (what ?! j'en parle ici) et à un bilan hormonal complet à réaliser à J3... Et même mon homme a du boulot, eh oui, spermogramme au programme... histoire d'être sûr qu'une fois le traitement au Clomid commencé, il n'y a bien aucune autre barrière pour la grossesse.

 Quelque part, je suis soulagée qu'un diagnostic ait été posé. Si on m'avait dit "tout va bien, y'a plus qu'à être patient" et qu'au bout de plusieurs mois, je n'avais toujours pas eu de grossesse, ça aurait été tout aussi problématique. Au moins, là je sais. Et on peut tenter de trouver des solutions. Je suis juste hyper dégoûtée de la consultation de la première gynéco qui m'a vraiment dit n'importe quoi. Quand j'y repense... ! Elle a failli me laisser passer à côté de mon anomalie, j'aurais pu attendre et attendre encore des mois pour rien !! Je "bénis" donc l'inflammation de mon col qui m'a fait consulter une deuxième fois.

N'empêche, je suis venue pour avoir une explication sur des règles trop longues, je repars avec une sentence, mon infertilité. Dur. Moche.

Affaire à suivre donc...