• L'hystérosalpingographie pour les Nuls

    L'hystérosalpingographie pour les Nuls

    Je ne suis pas gynéco ni radiologue, loin de là, mais je vais vous parler en tant que patiente qui a vécu cet examen pour éclairer un peu la chose.

    Qu'est-ce que c'est ?

    L'hystérosalpingographie (quel nom barbare !) est un examen de radiologie qui consiste à observer les trompes, voir si elles sont bouchées, imperméables, si elles ont des anomalies types tumeur, fibrome, etc. Il doit être effectué entre J8 et J13, c'est à dire après les règles, mais avant une éventuelle ovulation.

    Comment s'y préparer ?

    Lors de la prise de rendez-vous, le radiologue nous envoie une ordonnance avec le matériel à fournir pour l'examen : des seringues d'injection (pas de panique, il n'y a pas d'aiguilles !), un adaptateur de col, un flacon de solution à base d'iode, un antibiotique à prendre dès la veille au soir de l'examen afin d'éviter une infection.

    Pas besoin d'être à jeun, on peut l'effectuer à tout moment de la journée.

    Quels risques encoure-t-on ?

    Cet examen peut fragiliser ou irriter le col de l'utérus, dont l'objectif principal de ce dernier est de protéger l'utérus des éventuelles infections. On nous ordonne donc de prendre un antibiotique en prévention d'une infection du col et de l'utérus.

    Dans de rares cas, le produit de contraste peut amener à une réaction allergique. Mais alors il existe des médicaments pour atténuer l'allergie.

    Comment ça se passe ?

    On enlève le bas et on s'allonge sur une table. Deux radiologues procèdent à l'examen, un nous prépare, l'autre prend les clichés. Une première radio est effectuée sans avoir reçu aucune préparation.

    Puis, le radiologue introduit un spéculum dans le vagin pour atteindre le col de l'utérus et le désinfecte, c'est un peu froid mais ça va. Il écarte un peu le spéculum afin de placer correctement la sonde reliée aux seringues, qui traverse le col de l'utérus.

    L'hystérosalpingographie pour les Nuls

    Ensuite, il enlève le spéculum et à l'aide des seringues, il injecte du produit à base d'iode dans l'utérus. C'est ce produit de contraste qui fait en sorte que l'intérieur de notre utérus est visible sur les clichés. Pour ma part, j'ai ressenti des petits tiraillements, les douleurs sont semblables à celles que l'on a quand débutent nos règles, mais ce n'était rien de plus douloureux, ça ne m'a pas "piqué", pas brûlé.

    L'hystérosalpingographie pour les Nuls

    Le deuxième radiologue est derrière une vitre avec des écrans et il effectue alors plusieurs clichés, grâce à une machine avec bras articulé, qu'il place au dessus de notre utérus. On de doit pas respirer pendant les clichés pour éviter les images floues. Rassurez-vous, on respire entre chaque cliché !

    Enfin, on nous retire la sonde. Cela a duré en tout et pour tout environ 7 minutes.

    On doit encore rester allongé quelques minutes, avant de se relever (attention, le liquide à base d'iode peut couler...). On remet sa culotte sans oublier le protège-slip pour éviter encore quelques pertes. Il peut y avoir un tout petit peu de sang parce que la sonde a bousculé un peu le col. Il faut marcher quelques minutes en culotte dans la salle. Et le radiologue fait un dernier cliché, cette fois en culotte, plus la peine de se foutre à poil !

    Et c'est fini ! A peine s'est-on rhabillé, que les résultats arrivent et nous sont commentés.

    Au final, ce n'est pas bien méchant ! Bien sûr, la douleur varie d'une femme à l'autre, mais ne dramatisez pas. Allez-y détendue !


  • Commentaires

    1
    Sosso
    Samedi 25 Juin 2016 à 10:51


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